Bien que situé hors les murs d'Angoulême sous l'Ancien Régime, ce vaste espace bénéficiait des mêmes franchises que la vieille ville et dépendait de la paroisse Saint Martial. Constitué de petits hameaux, le quartier s'est développé tout d'abord autour de l'hôpital Saint Roch à partir du XVIIe siècle, dont il ne reste que la chapelle en face de l'entrée du lycée Marguerite de Valois.
Les constructions militaires du XIXe siècle ont donné au quartier un nouvel essor. De cette activité militaire découle un nouvel aménagement du quartier : de nombreuses rues sont percées tel le boulevard Liédot, boulevard Chabasse, boulevard de la République. Le célèbre marché implanté sur la place Victor Hugo accueillait précédemment diverses foires dont celle aux ânes. A partir de 1900, le quartier poursuit son développement et se dote d'un vaste stade, d'une église, de nouvelles écoles avant la réalisation du lycée Marguerite de Valois dans les années 1960.
Aujourd'hui, le quartier Victor Hugo allie le charme d'un quartier résidentiel à celui d'une petite ville marquée par de nombreux commerces de proximité, des écoles, des services (Poste...), de nouvelles constructions. Les nombreux atouts de ce quartier attirent une population plus jeune.
Florent Gaillard et Sylvie Blaise-Bossuet. Archives Municipales d’Angoulême.
Publié le samedi 28 avril 2012 09:03
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